Reïhar Vislan[Modèle]

Afin de justifier le nombre minimum de lignes dans la fiche de présentation, j'ai décidé de créer la mienne en modèle, afin de donner l'exemple.

Nom : Vislan

Prénom : Reïhar

Age : 1001 ans.

Description physique : De taille légèrement supérieure à la moyenne et de carrure non impressionnante, Reïhar pourrait sembler tout a fait normal si l'on se contentait de le regarder de loin. Mais si l'on s'en approche, on peut remarquer une fascinante beauté. Deux iris gris, portants en leurs reflets rouges un torrent de mystère et d'obscurité. Parfois on peut y lire le reflet de son âme, parfois une impassibilité à toute épreuve quand ce n'est une expression impeccablement feinte. Il a de longs cheveux blancs qu'il attache généralement. Malgré son âge avancé, il a en réalité le physique d'un jeune homme de vingt ans. Pas de muscles inutiles, une finesse calculée dans l'optique de paraitre le plus attirant possible pour la gent féminine. Généralement il s'habille richement, étalant sa considérable fortune à la moindre occasion. Il porte souvent une chemise blanche ou dans les tons clairs, à moins qu'elle ne soit noire, et des pantalons, en général noirs ou toujours dans les tons foncés. Autre détail important, il arbore en pendentif en argent qu'il a prit à son plus grand ennemi, à sa mort, le premier chef du clan Eskah. Mais je développerais l'importance et la valeur de ce pendentif plus tard dans cette fiche.

Description morale : Un démon! Voilà ce qu'auraient tendance à crier les gens si il se révélait totalement. Si il le faisait, ses yeux serait emplis de haine, son visage d'un rictus sadique. Reïhar adore voir la couleur du sang, le regarder gicler du corps se ses ennemis, encore vivants, terrassés par la souffrance. Il est irascible, violent, maléfique, fourbe, vil, bas, avare, cupide, ainsi que tous les termes que vous pourrez trouver. Il se croit supérieur à tous les êtres vivants. Il est impétueux et hautain. Si une personne s'oppose à lui il plonge dans une état de pure violence où il déchaine toute la colère et la haine et la colère qu'il est capable de produire jusqu'à que son ennemi ne soit plus que poussière. Quiconque le remet en question aura choix entre la mort ou la perte d'un bras, d'une jambe, d'un doigt... Il n'a jamais peur, la simple pensée qu'un tel sentiment pourrait naitre en lui suffit à le faire mourir de rire. Quand il prend une décision, il va jusqu'au bout, coute que coute... Il marche droit vers l'avenir, son avenir, où il espère être le maitre du monde...

Pouvoir(s) :
-Guérison.
-Lecture et écriture dans le coeur des gens(maitrise des sentiments des autres).
-Matérialisation de l'énergie circulant à l'intérieur de son corps(l'énergie est alors semblable à un croisement entre de la foudre et du sang, arborant une couleur d'un blanc pur.)

Histoire : Extraits des mémoires de Reïhar Vislan

Chapitre Premier

Citation :

Je suis né dans un petit village dont je ne me souviens plus le nom en Europe, en France pour être plus précis. Ma famille était très composée de très pauvres paysans et j'étais contrait de travailler dans leur maitre portion de champs dès mon enfance. Fils cadet d'une lignée de sept enfants, je ne reçut que très peu d'amour maternel, ce finit par me pousser à les détester. Vers mon adolescence j'ai commencé à développer des facultés étranges en plus de mon incommensurable intelligence, des dons particuliers, une grande force. J'ignorais encore de quel pouvoir j'étais atteint et que personne d'autre ne possédait. Sentant que j'étais fort, on me surexploita. Mais de la haine en moi, naquit la révolte. Et cette révolte se matérialisa le jour de mes 17 ans. Ce jour où j'ai assassiné ma famille. Oh oui, je m'en rappellerais toute ma vie...
Du regard terrifié de mes parents, de leurs cris de douleur... C'était magnifique... Dailleurs j'en ai conservé un peu de sang, durcit et terni, bien sûr...

Chapitre Troisième

Citation :

J'avais quarante ans, et j'étais un simple humain, marié même. Seule une chose en moi avait changé depuis qu'enfant après le meurtre de mes parent j'errais dans la forêt, et s'était mes pouvoirs. Ils avaient considérablement augmentés. Je parvenais à guérir la moindre blessure et à influencer les esprits faibles. Je sentais que mon potentiel était encore énorme et sous exploité mais mon corps lentement se mourrait. Je perdais ma jeunesse, ma vigueur et ma vie approchait lentement de sa fin. J'en étais triste et ma femme ne pouvait m'apaiser. Et je me suis demandé si il n'y avait pas un moyen d'allonger ma vie et je me suis mis à chercher. Mes nuits étaient peuplées d'étranges rêves où se mêlaient alchimies et légendes anciennes. Les vampires pouvaient acquérir la jeunesse éternelle en buvant le sang de leurs victimes mais ce n'était qu'une légende... Ce n'était pas dans les légende que je devais chercher mais ailleurs, au plus profond de moi je savais que j'en avais la capacité... Et un soir tout est venu j'ai eu en songe l'idée de ce procédé. Je l'ai utilisé sur ma femme, folle d'amour pour moi qui ne pouvait se résoudre à refuser et l'effet fut saisissant. J'avais retrouvé toute ma jeunesse et gagné en puissance. Un grand avenir s'ouvrait à moi...

Chapitre Septième

Citation :

Alors que jusque là le but de ma vie n'avait été que l'accumulation de puissance en développant mon pouvoir et en asservissant des âmes, elle allait être bouleversée par d'importantes révélations. Comme je l'avais découvert quelques années auparavant, il existait quelques autres collecteurs d'âmes et certains étaient très puissants. J'en tremblais mais je voulais avant tout les vaincre, devenir plus fort qu'eux. Nous gardions des contacts entre nous et nous entraidions pour nous faire passer pour des humains exemplaires. Mais certains humains avaient pris connaissance de notre existence et refusaient de devenir comme nous pour leur prétendu honneur... C'était risible... Mais leur but était de s'opposer à nous. Leur nom était les Eskahs. Apparemment chez eux leur pouvoir se transmettait plus facilement de génération en génération. Et leur nombre augmentait considérablement. Protéger les humains... Quelle idée stupide... Les Eskahs étaient dangereux, très dangereux pour nous. C'est ainsi que la guerre commença...

Chapitre Neuvième

Citation :

La guerre était très dure et nous étions en infériorité numérique. Malgré notre plus grand pouvoir, les Eskahs, par leur nombre, nous mettaient en difficulté. Déjà deux siècles qu'elle durait, nous devions terminée cette guerre. J'étais devenu très puissant, souvent craint par mes alliés et surtout par mes ennemis. Mais l'un d'eux n'avait pas peur et c'était le général de l'armée Eskah, malgré le fait qu'il n'ait pas collecté d'âmes il avait un pouvoir terrifiant, la maitrise élémentaire du feu. Il éclaircissait nos rangs, impitoyablement et nous étions maintenant moins d'une centaines et eux au moins six fois plus nombreux. J'avais décidé de mettre fin à cette guerre en tuant le chef qui les guidait et ainsi les déstabiliser suffisamment pour pouvoir gagner. Stratégie simple mais très difficile à appliquer... De par sa force et sa vitesse, je n'ai pas été loin de la défaite, de la mort et leur victoire a été si proche... Il était si fort... Pour la première fois depuis ma vie de collecteur d'âmes je m'étais évanoui après avoir gagné de justesse, terrassé par mes blessures. Un coma de plusieurs jours avait accompagné ce combat. Mais j'avais gagné... Et en tant que trophée j'avais pris le collier de ce général, ce pendentif emblème de la puissance des eskahs. Ce pendentif en argent devint un signe pour me reconnaitre, et ainsi faire trembler mes ennemis de peur et mes alliés aussi...

Chapitre Dix-septième

Citation :

Soudain je me suis rendu compte que je n'avais pas trouvé l'intérêt de mon journal... Et j'ai trouvé... Garder une trace écrite et transmettre quelque chose à ma descendance... Voici une petite anecdote intéressante...

Chapitre Dix-huitième

Citation :

<<Connaissez-vous, ô pauvres humains, la valeur que possède une de vos âmes? Vous qui ne cessez de vous entre-tuer depuis la nuit des temps. Je vais tenter de l'expliquer. Toute âme possède un potentiel et ce potentiel est utilisable afin d’en tirer beaucoup de pouvoir. Rares sont ceux qui réussissent à tirer tout leur potentiel de leur vivant. Et pourtant je l'ai jadis réussi, à un point que j'ai cru en devenir fou. Comment avais-je pu rester aussi longtemps dans l'ignorance? Alors que j'avais cette force inouïe en moi? Je me suis découvert la possibilité d'entendre le chant des âmes, comprendre leur force et en tirer parti. Car en réalité j'ai vécu un millénaire. Et mon corps survit depuis tout ce temps. J'ai même retrouvé ma jeunesse. C'en est si gratifiant… Vraiment vous êtes si faciles à manipuler avec vos envies, vos rêves absurdes et surtout l'amour. Ah ah ah, comme ce sentiment m'a été si profitable. Car voici mon secret, à leur mort je tire d'âmes humaines, liées à moi de leur vivant, une source de vie, de jeunesse et surtout de pouvoir inépuisable.
Chaque âme possède un potentiel, une certaine influence quand ce potentiel est faible, un talent, une aptitude ou encore des pouvoirs dont je tire parti. Celle-ci, par exemple, aurait été capable de développer des dons pour la télékinésie de son vivant, je l'ai acquise récemment. Je vais vous expliquer comment j'ai obtenu son âme et donc son pouvoir...
C'était il y a quelques années, par une chaude journée d'été, je marchais dans une rue quand j'ai senti un esprit d'une intensité intéressante. Cet esprit était enfermé dans son corps, heureusement pour moi, cet esprit était celui d'une jeune femme très belle occupée à se préparer à manger. Son âme resplendissait dans ce quartier si terne où les autres avaient un niveau inférieur à la moyenne. Et de plus elle était physiquement aussi belle que son âme mais j'avais senti quelque chose d'intéressant et surtout d’utile. Je lisais en son cœur l'amour ! Ah l'amour... ce sentiment si admirable et méprisable... Pour lui les gens sont prêts à se sacrifier... J'avais donc tenté une approche directe. Je m'étais téléporté derrière elle et avais murmuré à son oreille:
<<Tu l'aimes... Je le sais... Je lis en ton cœur comme en un livre ouvert... Mais lui n'a d'yeux que pour elle. Tu dois être déçue, vraiment...
-Qui qui êtes vous et comment avez vous réussi à venir ici? Me répondit-elle.
-Non non la bonne question serait plutôt: comment je sais tout ça?
-Partez sinon j'appelle la police!
-Oh mon dieu j'ai peur! Bon parlons de choses plus sérieuses... Je peux t'aider à atteindre ton objectif. Je peux faire naitre l'amour en lui, un amour sans limites, plus profond que l'abime qui me sépare de la mort.
-Quoi? Qu’est ce que… ? Laissez-moi!
-Très bien... alors écoute moi. Dans exactement dix secondes une vieille dame va se faire renverser par une voiture juste devant ta fenêtre. >>
Elle se précipita à la fenêtre et poussa un cri d'effroi. Elle me regarda, les yeux emplis de confusion. Sans doute ne savait-elle que penser que croire ou que faire. Moi même à l'heure actuelle je n'ai pas la capacité de lire dans les pensées des êtres humains, juste en leur cœur et cet exercice se révèle être très difficile. Mais j’aimerais tant en être capable… Bon où en étais-je? Ah je sais. Elle balbutia:
<<Est ce que vous dites la vérité?
-Bien sur. Il t'aimera tant que vous serez tous deux vivants. Cette soirée sera inoubliable pour toi si tu accepte mon marché. Je ne demande qu'une seul chose... Ton âme! A ta mort elle me reviendra de droit. Tu n’iras ni en enfer ni au paradis. Mais retiens bien cela, si tu refuse je ferais en sorte qu'il te haïsse de tout son être. Et dans la détresse tu te suicideras et afin d'éviter que ton âme ne connaisse un heureux destin je la détruirais.
-Non! J'accepte!
-Très bien, ne bouge pas. >>
J'avais réussi l'étape la plus facile. Le plus dur, lui restait à faire. Tout d'abord le rituel. Je faisais apparaître en ma main une dague et d'un mouvement rapide, je la lui plantais dans le cœur. Pour finir je la retirais et posais ma main sur sa blessure qui se referma à vue d'œil. Tout s'était passé trop vite pour elle. Tout ce que cette femme avait ressenti n'était une vive douleur qui avait disparu aussitôt tout comme la dague après sa guérison. Le téléphone sonna, c’était lui qui l’appelait…
Boire le sang de la victime et entendre de sa bouche l'acceptation de possession étaient les deux parties du rituel qui permettait de posséder une âme. C'était aussi simple que ça. Le sang se devait d'être le plus pur possible et il fallait donc viser le cœur, zone sensible car la victime devait y survivre et ainsi profiter du marché pour qu'il soit valide ou sinon les conditions dans lesquelles elle avait accepté ne seraient plus remplies. Toujours est il que le lendemain cet âme fut mienne car elle se fit renverser par une voiture, la pauvre...
Ah j'oubliais, je n'ai pas répondu à la question principale que vous vous posez. Qui suis-je? Et bien c'est simple. Je suis un collecteur d'âme. Nous sommes quelques dizaines d'élus, promus à quitter la honte de l'existence humaine et à arborer un stade supérieur. Nos pouvoirs sont divers et variés. Tout dépend des âmes que nous possédons. Les humains qui ont un potentiel énorme n'ont généralement pas un potentiel énergétique suffisant et ne peuvent utiliser pleinement leurs pouvoirs. Mais certains, comme moi avant sont capables d'en développer toute l'étendue et de devenir un collecteur d'âme. Vous comprenez donc qu'il n'est pas dans mon intérêt de laisser survivre des âmes ayant un tel potentiel. De plus le votre m'intéresse. Vous comptez vous suicider alors joignez vous à moi! En échange, je vous promet une mort rapide et sans douleur. Vous en avez marre de la vie. Quoi qu'il se passe vous retrouverez le type de personne que vous avez toujours détesté et qui vous ont poussé à cet acte. Mais moi je peux calmer votre souffrance, tout vous faire oublier, vous faire ressentir le bonheur, vous faire aimer par les gens. Tout comme je peux vous faire souffrir jusqu'à la mort et bien après jusqu'à la destruction complète de votre âme...>>
Il a accepté bien sur. Je crois que j'ai du le terrifier par mon regard. Je ne suis le plus puissant d'entre nous mais sans doute le plus redoutable car je n'échoue jamais. Je ne peux pas asservir une âme sans son consentement ou la manipuler sans l'asservir comme le font ceux qui sont plus fort que moi. Mais je peux me vanter d'avoir une collection des plus intéressantes. Et je pourrais me battre d'égal à égal avec ceux qui sont réputés comme étant les meilleurs. Mais il y a une personne que je ne pourrais jamais vaincre… Et c'est...

Chapitre Vingt-neuvième

Citation :

Aetharis... Un petit village charmant... Pour ses habitants... J'ai décidé aujourd'hui de racheter et de rénover le vieil hôtel en ruine et d'y inviter tous mes frères et soeurs, les collecteurs d'âmes afin de partager avec eux, ce festin d'énergie...

Hum, pas mal en effet ...